Paris 75016 : Université Paris Dauphine-PSL
Amphithéâtre 8 - Edgar Faure, Université Paris Dauphine-PSL, Place du Mal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris
De 19:00 à 22:00 : Au programme de la Nuit du Droit 2025
À l’occasion de la Nuit du Droit 2025, le jeudi 02 octobre, l’Université Paris Dauphine – PSL a le plaisir de vous convier à une représentation théâtrale retraçant le jugement de Madame du Barry, impétueuse conquête de Louis XV, devant le Tribunal révolutionnaire.
« SAUVER LA DU BARRY » : représentation théâtrale suivie d’un débat
Entrée gratuite avec inscription obligatoire sur le site : weezevent.com/theatre-sauver-la-du-barry – La soirée fera l’objet d’une captation. En réservant sa place, le spectateur consent à la captation éventuelle de son image
Au programme :
♦ À 19h00 : Accueil du public ;
♦ À 19h15 : Présentation et remise en perspective historique du sujet ;
♦ À 19h20 : Représentation théâtrale « SAUVER LA DU BARRY », une pièce de Charles Amson, mise en scène par Jacques Connort, avec Daphné Proisy, Gilles-Vincent Kapps, Raphaël Scheer et Charles Uguen, présentée par la Compagnie Scènes d’Histoire, avec la participation de Alexandra et Noémie, étudiantes de JAD ;
♦ À 20h40 : Échange avec l’auteur et mise en place d’un vote du public sur la culpabilité ou non de Jeanne du Barry.

Synopsis : La mise en scène de « SAUVER LA DU BARRY » vise à permettre un aller-retour permanent entre passé et présent, dans le but de questionner les spectateurs autour de la notion de justice. Elle permet aux spectateurs, qui assistent au travestissement des acteurs (lesquels débutent le spectacle comme des avocats contemporains pour se transformer ensuite en personnages historiques), de comprendre l’enjeu du spectacle, à savoir la possibilité, plus de deux cents ans après sa condamnation à mort, de permettre à la DU BARRY d’échapper à la guillotine. Les deux bureaux de René-François DUMAS, Président du Tribunal, et de CHAUVEAU-LAGARDE, l’avocat de la Comtesse, se font ainsi face et permettent à l’accusation et à la défense de confronter, face au public, leurs arguments. Un peu en arrière, un grand fauteuil sur lequel prend place, durant la quasi-totalité de la pièce, Louis XV incarne le temps passé et le lieu, tout d’abord des amours du Roi avec sa maîtresse, puis de son agonie quelques années plus tard. Plusieurs panneaux, remplis de papiers d’époque, figurent les pièces du dossier, que chaque partie tente d’exploiter à tour de rôle.
Le public, enfin, assiste à cette confrontation en tant que spectateur, inévitablement amené à se demander quel aurait été son camp s’il avait aussi dû se comporter en juré !
Nous vous attendons nombreuses et nombreux !
Jeanne DU BARRY
Née à Vaucouleurs en 1743, Jeanne VAUBERNIER devient en 1769 la maîtresse du roi Louis XV et le restera, malgré les jalousies et les haines de Cour, jusqu’à la mort de ce dernier cinq ans plus tard. Après plusieurs années d’exil, cette femme à la beauté sans égale revient vivre dans son château de Louveciennes, où elle recueille un jeune enfant venu du Bengale, Louis-Benoît ZAMOR, qu’elle élève comme son fils. Mais la Révolution aura raison du bonheur éphémère de celle qui est encore aujourd’hui surnommée la DU BARRY. Accusée d’avoir inventé de toutes pièces l’histoire du vol de ses bijoux, elle est arrêtée, traduite devant le Tribunal révolutionnaire et subit les foudres de l’accusateur public, FOUQUIER- TINVILLE. Guillotinée le 8 décembre 1793 après un simulacre de procès et la trahison de ZAMOR, elle implore avant de mourir le bourreau de lui accorder « encore un instant ». Femme libre, et indépendante, amie des arts (on parle encore aujourd’hui d’un « style DU BARRY »), Jeanne aura payé de sa vie ses cinq années de bonheur avec le Roi. Ce texte vise à mettre fin à la légende noire à laquelle est trop souvent réduite la du BARRY, ainsi qu’à son image de « demi- mondaine » sans scrupule. Aucune pièce de théâtre ne lui a été consacrée depuis un siècle.