Carcassonne : Tribunal judiciaire, CDAD de l'Aude

Amphithéâtre de l'Odeum, 64 rue Antoine Marty, 11000 Carcassonne

De 19:00 à 23:00 : Soirée ciné-débat autour du film "Les risques du métier"

À l’occasion de La Nuit du Droit 2023, le mercredi 4 octobre, le Tribunal judiciaire de Carcassonne, en collaboration avec le Conseil départemental de l’accès au droit de l’Aude, a le plaisir de vous convier à un ciné-débat intitulé :

Accusé, levez-vous !

Quand l’opinion impose sa loi »

Lieu: Amphithéâtre de l’Odeum, 64 rue Antoine Marty, 11000 Carcassonne

Au programme :

19h00 : Ouverture des portes au public, exposition de l’œuvre d’André Cayatte dans le hall de l’amphithéâtre de l’Odeum

19h30 : Ouverture de la soirée par Madame Marjorie Lacassagne-Taveau, Présidente du Tribunal judiciaire de Carcassonne et du Conseil départemental de l’accès au droit de l’Aude, et Madame Géraldine Labialle, Procureure de la République près le Tribunal judiciaire de Carcassonne

19h45 : Présentation du réalisateur André Cayatte et de ses œuvres

20h00 : Projection du film dramatique français « Les risques du métier », réalisé par André Cayatte

21h45 : Débat, en présence de magistrats, d’un avocat, d’un professionnel de l’éducation nationale ainsi que d’un psychologue.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux !

Synopsis du film :

« Les risques du métier » (1967) : Dans un village de région parisienne, une jeune élève accuse son instituteur, Monsieur Doucet, d’avoir tenté de la violer. Au cours de l’enquête, une autre jeune fille « avoue » qu’elle a eu des relations sexuelles avec M. Doucet, puis une troisième prétend à son tour qu’il se montrait entreprenant avec elle. Ce dernier se retrouve accusé de pédophilie et subit l’opprobre des villageois.

André Cayatte

Né le 3 février 1909 à Carcassonne et mort le 6 février 1989 à Paris, est un avocat, écrivain et réalisateur français. Il a également publié des poésies sous le pseudonyme d'Armand Tréguière. Son premier film en tant que réalisateur, « La Fausse maîtresse » (1942, adapté de l'œuvre de Balzac), démontre son réel soin apporté à la mise en scène. Il va ensuite décliner la justice sous différents angles : remise en cause tout d'abord dans « Justice est faite » (1950), plaidoirie contre la peine de mort pour « Nous sommes tous des assassins » (1951), magistrature en crise dans « Le dossier noir » (1955), ou encore les affres de la chirurgie esthétique pour « Le miroir à deux faces » (1958).